« Les hommes de bonne volonté
feront au monde
une lumière nouvelle »
Aimé Césaire
Le 19 février 2009, le Président de la République française a proposé l’organisation des Etats Généraux de l’Outre-mer en lançant la plus vaste consultation jamais effectuée dans les départements et territoires ultramarins.
La teneur des débats instillés par les Etats généraux a phagocyté les feux de l’actualité de l’Outre-mer durant les premiers trimestres de 2009.
Le 6 novembre 2009, Monsieur Nicolas Sarkozy a arrêté un catalogue de 137 dispositions inspirées des Etats généraux destinées aux départements et territoires ultramarins.
A l’issue du premier conseil interministériel de l’Outre-mer, le Président de la République a présenté devant un parterre d’élus, d’acteurs économiques et sociaux de l’Outre-mer les grands axes des mesures adoptées.
Monsieur Nicolas Sarkozy a déclaré notamment « à quoi sert de parler de la francophonie, si on n’utilise pas les meilleurs atouts de la France (l’Outre-mer) afin de faire rayonner la francophonie », mettant en exergue le potentiel des territoires ultramarins en la matière.
Les quatre départements d’Outre-mer français, La Guadeloupe, La Guyane, La Martinique, La Réunion, ainsi que les neuf territoires d’Outre-mer, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis et Futuna, et les Terres Australes et Antarctiques Françaises (constituées par les îles de Crozet, de la Nouvelle-Amsterdam, de Saint-Paul et de Kerguelen) ont été encouragés à développer des liens plus étroits avec les pays francophones de leur zone géographique.
De part la position géostratégique des départements et territoires d’Outre-mer étendus à l’orbe de la planète, la France dispose en théorie d’ouvertures, de relais, d’atouts substantiels sur tous les continents et les océans.
Yola MINATCHY
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