Droits de l'enfant




Journée Internationale des droits de l'enfance20 novembre 2014



"Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité."
 Kofi A. Annan, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies
C'est en 1995 que le Parlement français a décidé de faire du 20 novembre la 'Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l'enfant'. Cette journée internationale est un moment privilégié pour se rendre compte des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde. Elle tente aussi de faire valoir la convention internationale des droits de l'enfant de 1989.
Une convention et des droits
La Convention Internationale des Droits de l'Enfant est un texte de 54 articles, adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989. Elle affirme qu'un enfant n'est pas seulement un être fragile qu'il faut protéger mais que c'est une personne qui a le droit d'être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l'endroit du monde où il est né. Et aussi qu'il a le droit de s'amuser, d'apprendre et de s'exprimer. Elle a été ratifiée par 191 pays sur 193. Seuls la Somalie et les États Unis ont refusé de s'engager.
Ce texte est très important, mais pas suffisant : il reste beaucoup à faire pour faire des droits des enfants une réalité. Les droits ne sont réels que dans la mesure où ils sont mis en pratique, pour les enfants comme pour tous. Promouvoir les droits des enfants, c'est tout d'abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder. C'est à ce prix que les droits de l'enfant seront véritablement respectés.
L'UNESCO a toujours accordé une place significative à l'enfant au sein de ses programmes et de ses activités, qui visent notamment au développement optimal de la personnalité dès la petite enfance, au progrès social, moral, culturel et économique de la communauté, à l'appréciation des identités et valeurs culturelles, et à la sensibilisation au respect des droits et des libertés fondamentales.
La situation en France et dans le monde
La promotion et le respect des Droits de l'Enfant ne doit pas rester un simple idéal, mais doit devenir une réalité au quotidien, que soient enfin reconnus les droits essentiels de l'enfant : droit à la protection, droit à la santé, droit au développement harmonieux, droit à la culture, droit à l'éducation.


Enfant en France :
   Un million d'enfants pauvres
   19.000 enfants maltraités
   76.000 sont en danger dans un contexte familial dégradé et qui menace leur développement éducatif et/ou matériel
   quelque 240.000 enfants placés ou pris en charge
   85 000 sont touchés par le saturnisme
   record des suicides des 15-24 ans.
   150 000 filles et garçons quittent chaque année le système scolaire sans aucune perspective
   15 000 ne suivent pas leurs cours alors qu'ils sont inscrits au collège ou au lycée et qu'ils n'ont pas encore 16 ans.
   15 % des enfants qui arrivent au collège ne comprennent pas ce qu'ils lisent

Même si la France traite globalement bien ses 15 millions de moins de 18 ans, elle "peut mieux faire", résumait récemment le Conseil français des associations pour les droits de l'enfant (Cofrade).
Le 14 décembre, l'Unicef sortira son rapport annuel intitulé "Enfants exclus, enfants invisibles", sur les enfants qui ne sont pas enregistrés à l'Etat civil ou les enfants de la rue. Fin 2004, le même rapport indiquait que plus d'un milliard d'enfants sur Terre, soit plus de la moitié au monde, "souffrent de privations extrêmes liées à la pauvreté, à la guerre et au sida.
Enfant dans le monde:
Un enfant meurt encore toutes les 3 secondes. Sans parler des millions d’enfants privés d’éducation, de soins, de nourriture, d’eau potable…
Parmi les nombreuses oeuvres qui agissent pour que soit reconnue la dignité des pauvres et des enfants du monde entier, l'UNICEF est surement l'une des plus connues, c'est pourquoi nous vous conseillons de découvrir, ou de redécouvrir, l'oeuvre de l'UNICEF.

Un site à visiterer : www.droitsenfant.org



VOIR

https://www.youtube.com/watch?v=IJU3emARdv8

https://www.youtube.com/watch?v=PndLiFquAYQ

https://www.youtube.com/watch?v=xRmio_bzEdg

https://www.youtube.com/watch?v=FtE9H4-kvj8

https://www.youtube.com/watch?v=HDsFnHbt1U8


Droits de l'Homme





Les projets "Droit à l’eau
face aux activités extractives" 2014






En mars 2014, France Libertés a lancé un troisième appel à propositions intitulé « Le droit à l’eau face aux activités extractives ». Neuf projets ont été sélectionnés et seront mis en œuvre dès l’été 2014.

Retrouvez les lignes directrices de cet appel à propositions en français, en anglais ou en espagnol.

France Libertés soutient les luttes des peuples opprimés, minoritaires ou encore autochtones pour la défense de leurs droits fondamentaux et pour qu’ils disposent de leurs ressources naturelles et préservent leurs cultures et leurs modes de vie traditionnels, qui sont gravement mis en danger par le système dominant. Parmi les menaces qui pèsent sur ces peuples, nous retrouvons les activités extractives qui mettent souvent en péril leur droit à l’eau. 
Nous entendons par activités extractives, toute activité induisant « […] l'extraction de produits minéraux présents à l'état naturel sous forme solide (houille et minerais), liquide (pétrole) ou gazeuse (gaz naturel) » (Nomenclature INSEE).

Cet appel à propositions entend mettre en lumière les interconnections entre les activités extractives et le droit à l’eau. Les activités extractives peuvent porter atteinte au droit à l’eau en impactant sur la qualité et la quantité de l’eau disponible pour les populations (mise en danger des recharges hydriques et des sources des rivières, destruction progressive des glaciers, drainage acide des mines, pollution des eaux souterraines et de surface, utilisation massive de l’eau pour certaines activités extractives, spoliation des eaux…), mettant en péril l’accessibilité de l’eau, sa disponibilité et sa potabilité.
C’est pourquoi, France Libertés cherche à appuyer le travail des acteurs, qui, face à des activités extractives, œuvrent à la promotion et à la défense du droit à l’eau et à la préservation et gestion durable de l’eau, bien commun de l’humanité. A travers les projets sélectionnés, France Libertés entend défendre des modes de développement soutenables tant du point social et humain qu’environnemental et économique, les droits des peuples et les biens communs du vivant.
D’une durée allant de 6 à 18 mois, les projets sélectionnés sont orientés vers la sensibilisation, l’information, le renforcement de capacités, le plaidoyer ou encore la mise en place ou le renforcement de systèmes de gestion, de gouvernance ou de préservation. Ce type de projet souffre bien souvent d’un manque de visibilité et d’intérêt de la part des bailleurs de fonds. Il s’agit donc pour France Libertés de donner l’opportunité aux associations porteuses de ce genre de projets de les voir concrétisés et valorisés.

En Afrique :

   Tunisie  : De l’eau pour la population, pas pour la fracturation hydraulique – Remise en question des financements publics pour les industries extractives dans le désert Tunisien.
Porteur du projet : Bankwatch.
   Ouganda  : Sauvegarde du droit à l’eau pour les populations des zones d’extraction de fer dans le district de Kabale, Sud-ouest de l’Ouganda.
Porteur du projet : Gender Equality and Women Empowerment for Development (GWEFODE).   
   Projet panafricain (Ouganda, Afrique du Sud, Ghana et Kenya) : Renforcement des voix de la société civile africaine pour la défense du droit à l’eau face aux activités extractives.
Porteur du projet : The Gaia Foundation.

En Amérique latine :

   Equateur  : La défense du droit à l’eau face aux activités pétrolières dans le Parroquia Pacayacu.
Porteur du projet : Corporación Acción Ecológica.
   Mexique  : La protection du droit à l’eau face aux activités extractives dans la Sierra Norte de Puebla.
Porteur du projet : FUNDAR.
   Uruguay  : Campagne de défense du Droit à l’Eau.
Porteur du projet : Red de Ecología Social – Amigos de la Tierra Uruguay (REDES AT).


En Inde  : Renforcement de l’implication des communautés marginalisées affectées par les mines de charbon dans le plaidoyer pour défendre et protéger leur droit à l’eau, ainsi qu’un accès et une gouvernance équitables des ressources naturelles.
Porteur du projet : Paribartan.  

Aux Etats – Unis : Projet d’interdiction de l’extraction d’hydrocarbures. 
Porteur du projet : Community Environmental Legal Defense Fund (CELDF).

En France : Droit à l’eau et industries extractives : la responsabilité des multinationales.
Porteur du projet : Alter-médias.


France Libertés
Fondation Danièle Mitterrand