20 Novembre 2009 : 20e anniversaire de la Convention des droits de l’enfant

Haro sur le travail des enfants

« Où vont ces enfants dont pas un seul ne rit ?

[...] Ils s’en vont travailler quinze heures sous les meules ;

Ils vont de l’aube au soir faire éternellement le même mouvement.

Accroupis sous les dents d’une machine sombre,

Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre,

Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, ils travaillent [...]

Travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre,

Qui prend l’argent en créant la misère,

Qui se sert d’un enfant, ainsi que d’un outil »

Victor Hugo, Les Contemplations, 1838.

A chaque anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant du 20 novembre 1989, les médias nous livrent des images sur le tragique sort des enfants dans le monde, comme des fragments de vie tirés du plus mauvais cauchemar.

Aujourd’hui, le travail des mineurs se révèle en constante progression dans le monde en dépit de la teneur de l’article 32 de la Convention internationale susmentionnée, laquelle énonce que « chaque enfant a droit à la protection contre l'exploitation et ne peut être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de compromettre son éducation ou de nuire à sa santé. »

Malgré la lutte organisée contre le travail des enfants, les statistiques énoncent que 218.000 millions d’enfants, petites fourmis de l’ombre, œuvrent actuellement chaque jour à l’orbe de la planète : parmi eux, deux millions vivent en Europe, et cinq millions aux Etats Unis. Au mépris de leur santé, de leur développement, de leurs droits, les enfants sont asservis au travail mais aussi aux pires formes de l’esclavage contemporain, du tourisme sexuel, du trafic d’organes, de l’enrôlement militaire, etc...

Rappelons que le travail forcé des enfants phagocyte un pan majeur de l’économie internationale rapportant un chiffre d’affaire annuel de 27 milliards d’euros. Ce chiffre d’affaire se situe au troisième rang mondial après le commerce des armes et des drogues.

Ainsi, 20 ans après la Convention internationale de 1989 adoptée sous l’égide des Nations Unies et ratifiée par la majeure des pays du monde (excepté la Somalie et les Etats-Unis), ses textes en la matière restent bafoués. La situation internationale demeure alarmante ; la lutte contre le travail forcé des enfants vit à l’heure des algorithmes difficiles face à une société en panne de valeurs.

Sans doute, les évolutions dans certains pays occidentaux, en l’occurrence en France, pourraient contribuer à apporter des modèles dans la politique de l’éradication du travail des enfants, et ce, bien que des solutions plus radicales s’imposent à la conscience collective de l’humanité.

Au niveau national

L’éducation, le palliatif au travail forcé des enfants

En France, dans la tradition du monde rural et minier, les premiers documents attestant de l’exploitation forcée des enfants datent de 1572. Et ce, bien que les premières traces du travail des enfants remontent à l’Antiquité.

L’histoire nous enseigne que dans les champs, les fermes, les mines, puis dans les manufactures, les usines, les industries, les enfants ont travaillé dès leur plus jeune âge. Au XIXe siècle, le phénomène s’étend avec plus d’acuité, notamment dans les filatures de textiles, où les enfants travaillent dans des équipes d’adulte, jusqu’à 16 heures par jour, pour un salaire de misère variant de 0,50 centimes à deux francs par mois.

A l’initiative d’inspecteurs, d’enquêteurs sociaux, de médecins, notamment le célèbre docteur Louis René VILLERME, l’exploitation de la main d’œuvre infantile en France est fustigée dans des rapports accablants vers 1840. Les œuvres de Zola, de Dickens, de Marx, de Engels ne tarissent pas de récits, de témoignages, de critiques relatant les conditions de travail inhumaines, cruelles des enfants. Autant de plaidoiries qui contribuent à une prise de conscience des milieux politiques, et amorcent les prémices de la réforme de ce système économique et social pluriséculaire.

François Pierre Charles DUPIN est l’un des premiers sénateurs français à s’insurger contre le travail abusif des enfants. Il présentera le premier projet de loi adopté le 21 mars 1841 visant à réduire l’âge légal du travail des enfants à 8 ans, ainsi qu’à limiter le travail de nuit. Le travail des enfants fera l’objet de règlementations restrictives avant d’être aboli en France.

En instituant la loi du 16 juin 1881 relative à la gratuité de l’enseignement primaire public et celle du 28 mars 1882 régissant l’enseignement laïc obligatoire, Jules FERRY, le ministre de l’instruction publique, sonne le glas du travail forcé des enfants en France. Si la limitation de l’âge d’embauche sera portée légalement à 16 ans en 1959, l’ordonnance ne rentrera en vigueur que le 1er juillet 1967.

Aujourd’hui, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU, chargée de contrôler l’application de la Convention de 1989, reproche à la France une absence de politique globale de l’enfance. En 2009, ledit Comité attire l’attention de la France sur certaines « zones d’ombre » tels que le durcissement de la justice relative aux mineurs, la situation des mineurs étrangers isolés, notamment dans les zones d’attente des aéroports, les 2 millions d’enfants pauvres sur le sol français, l’adoption, les châtiments corporels, en sus d’autres fléaux passés sous silence tels que le travail des enfants étrangers.

Rappelons à cet égard que les jeunes migrants en situation irrégulière contribuent activement à la sauvegarde de secteurs entiers de l’économie en Europe : une armée de réserve fantomatique dans le secteur précaire et ingrat de l’emploi « au noir » : nettoyage, jardinage, confection, restauration, prostitution, garde d’enfant, etc.

« Bien qu’à l’échelle mondiale, et en comparaison avec d’autres pays, la France figure parmi les bons élèves en matière de respect des droits de l’enfant, il n’en reste pas moins que persistent de graves zones d’ombre, qui demandent des actions urgentes, de la part des pouvoirs publics ». Propos de Jacques HINTZY, Président de l’UNICEF France.

Au niveau européen et international

Le travail forcé des enfants, un profit délétère sur le plan éthique

Dans les cénacles des organisations internationales, les hydres de la politique de l’enfance ont tenté de disséquer l’étiologie d’une mouvance, d’une plaie économique ouverte, afin de tenter de prescrire des solutions à la racine des maux en Europe et dans le monde.

En Europe, il semble patent que la place de l’enfant dans la hiérarchie des valeurs européennes ne fait plus consensus face aux lois du marché économique. En tout état de cause, chaque État membre dans une Europe élargie à 27, devrait décider s’il entend ou non adhérer au nom de la compétitivité à la réduction des forces de travail des mineurs à une simple marchandise.

Au XXI eme siècle, à titre d’exemples, en Italie, les enfants vendent des cigarettes de contrebande, collent des boîtes, vernissent des voitures, travaillent dans la confection, cousent des chaussures, des sacs, des portefeuilles, dans la région de Naples, des Pouilles, de Milan, de Gène, de la Sicile ; au Portugal, les enfants travaillent dans le secteur de la céramique peinte à la main, dans les fabriques de chaussures, dans les services domestiques, dans les ateliers de textiles, dans le bâtiment, dans les carrières de granit, dans la construction ; en Angleterre, en Irlande, les enfants sont distributeurs de lait, de journaux dans les quartiers, ils travaillent dans la restauration, etc ; en Espagne et en Grèce, les situations semblent comparables : les enfants œuvrent dans l’agriculture, l’artisanat, le bâtiment, les ateliers de confection, dans les petites entreprises familiales.

Sur le plan international, selon des estimations récentes de l’Organisation Internationale du Travail, d’Human Rights Watch, de l’UNICEF, on estime qu’en Asie uniquement, environ 100 millions d’enfants, âgés de 4 à 15 ans, sont arrachés au système éducatif. 70% d’entre eux ont été répertoriés dans le secteur de l’agriculture, le surplus dans les mines, le bâtiment, le textile, les ateliers de chaussure, la restauration, la domesticité, la prostitution, etc... En Afrique, 80 millions d’enfants travaillent en majorité dans le milieu rural ; ils représentent 41% de la population infantile totale du continent, et c’est au Nigeria que le travail des enfants reste le plus pratiqué.

Les études démontrent que, à l’échelle planétaire, les enfants travaillent dans les fermes, les rizières, les plantations de tabac, de canne à sucre, d’hévéas, de thé, de jasmin, de noix de cajou, de caoutchouc, de cacao, de café. Au Pakistan, ils sont enchaînés aux machines afin d’éviter les fuites, et fabriquent des tapis; au Népal, les enfants œuvrent dans les briqueteries ; à Manille, dans les décharges où ils récupèrent les déchets ; ils sont rabatteurs de poissons en plongée aux Philippines, écailleur de crevettes en Thaïlande, en Chine, ils travaillent dans l’industrie du jouet, de bijoux, de feux d’artifice, de polissage de pierres, ils fabriquent du verre en Inde, ils sont mineurs de fond en Colombie, en Zambie ; elles sont prostituées, ils sont éboueurs, porteurs, laveurs de voiture en Fédération de Russie.

Plusieurs motifs expliquent ce phénomène.

Si les considérations éthiques et morales ne résistent pas longtemps au profit économique, c’est certes parce que le travail des enfants contribue indubitablement à enrichir les employeurs avides d’une main d’œuvre servile et bon marché ; mais il a vocation également à faire vivre les familles démunies, dont certaines ne peuvent se résoudre à se priver de ces modiques salaires, notamment dans les zones rurales.

De même, au manque de confiance envers le système éducatif s’ajoute l’absence de ressources financières des familles afin de scolariser leurs enfants vu que les écoles sont payantes dans la majeure partie des pays concernés.

Enfin si un arsenal législatif important existe au niveau international visant à interdire le travail des enfants, ils sont dépourvus de valeur contraignante : ils ne prévoient aucune sanction à l’encontre des pays qui enfreignent les règles en vigueur en la matière. Un oxymore surprenant malgré les statistiques inquiétantes en matière de travail des enfants. Dès lors, sans sanctions, et sans surprise, les textes internationaux ne sont pas respectés en pratique.

Les droits de l’enfant demeurent écrasés par les valeurs marchandes, alors qu’ils cristallisent un des fondements de la démocratie, de l’évolution du modèle de société.

Couches de colle entre motifs attestant d’une contemporanéité choquante du XXIe siècle. Entre deux maux, on ne choisit toujours pas le moindre.

Mesures de luttes préconisées par les JJF

Au delà de l’évolution sémantique, en deçà des pré-carrés que l’on s’engage à défendre, on ne peut que s’interroger sur le bien fondé des agissements de la communauté internationale : les législateurs internationaux persistent à tolérer l’existence des pires formes de travail, à adopter de beaux textes pompeux mais stériles, à tout le moins dénués d’effets probants en pratique. Ils ne reflètent que l’amphibologie de ceux qui les écrivent.

Les gouvernements, les intellectuels, cette élite détenant ou influençant le pouvoir, n’est-elle pas tenue à une forme de solidarité, de justice, d’équité, d’humanité vis-à-vis de ces 218.000 millions d’enfants, et ce malgré les impératifs économiques ? Ne conviendrait-il pas enfin d’agir en réprimant les agissements des pays qui enfreignent les Conventions internationales en la matière ?

On se demande également si l’Organisation Internationale du Travail ne devrait pas disposer de la faculté de mettre en pratique dans chaque pays signataires de la Convention internationale une structure nationale dont la mission serait de coordonner les Conventions internationales afin d’arriver à une éradication progressive du travail des enfants dans les mentalités.

Par ailleurs, les produits issus du travail des enfants constituent 5% des exportations des pays en voie de développement.

Rappelons à cet égard que l’Organisation Mondiale du Commerce, dépourvue de considérations éthiques à ce sujet, continue à autoriser la commercialisation des produits issus du travail des enfants alors que la mobilisation contre ce fléau ne cesse de croître à l’échelle planétaire. Ces produits sont autorisés et vendus en toute impunité dans nos pays occidentaux.

Afin de lutter contre l’hypocrisie ambiante, parfaitement admise dans le système économique des pays occidentaux, les Jeunes Juristes Francophones lancent un appel à la conscience collective, afin de boycotter l’achat de tout produit issu du travail des enfants, et de se diriger vers les produits issus du commerce équitable.

D’aucuns s’accordent à reconnaître que les produits issus des organisations du commerce équitable respectent non seulement l’environnement, appliquent aussi les règles de la convention internationale des Nations-Unies sur les droits des enfants, et contrôlent la participation des enfants dans les processus de production des produits équitables.

Tant que le commerce issu du travail des enfants sera prospère, et que les intérêts des organisations internationales et de l’économie de marché se rejoindront, ils feront obstacle à toute autre alternative, dont le droit pour chaque enfant d’aller à l’école.

Réflexions conclusives

Sans raviver les braises d’une critique sociale, un débat de civilisation constructif et porteur d’effets en la matière doit émerger. Et ce, pour que bonnes résolutions collectives, débats intellectuels de salon, ne retombent pas dans l’oubli et l’indifférence.

Les Jeunes Juristes Francophones encouragent vivement tout un chacun à soutenir les associations engagées dans l’éducation de tous les enfants à l’échelle planétaire, à s’investir en tant que citoyen et consommateur contre l’éradication des produits issus du travail des enfants sur nos marchés. De toute évidence, les voix, les organisations de défense ne seront jamais trop nombreuses afin de se battre pour la dignité, la liberté des enfants dans le monde.

En ce 20 novembre 2009, je me remémore les propos de Sanjog Thakuri, 16 ans, au Népal, « les enfants sont les agents du changement [...] et [...] les oiseaux de la liberté », et je vous livre quelques clichés en noir et blanc, parmi les moins réducteurs, sur le travail des mineurs dans le monde, glanés au cours de missions humanitaires bénévoles ces dernières années.

Un tel univers ne pourrait se targuer de se dévoiler en couleur.

Yola MINATCHY

[1] Lutter contre le travail des enfants au-delà de la contestation de la mondialisation, François Beaujolin, Le Monde Dossiers et Documents, page 3, Décembre 2009.

[2] On cite régulièrement l’exemple de Amarante où 500 paires de chaussures des marques européennes les plus réputées sont fabriquées chaque jour par des enfants ; ils sont rémunérés au prix de 0.40 € de l'heure.

[3] Pour plus d’informations : http://www.droitsenfants.com/ et http://www.ilo.org/

[4] Voir étude, Le travail des enfants en Asie, Jean-Charles CHAMPAGNAT.

[5] Droits d’auteur réservés, reproduction interdite © 2009.

L’Outre-mer français: un atout pour la francophonie

« Les hommes de bonne volonté

feront au monde

une lumière nouvelle »

Aimé Césaire


Le 19 février 2009, le Président de la République française a proposé lorganisation des Etats Généraux de lOutre-mer en lançant la plus vaste consultation jamais effectuée dans les départements et territoires ultramarins.

La teneur des débats instillés par les Etats généraux a phagocyté les feux de lactualité de lOutre-mer durant les premiers trimestres de 2009.

Le 6 novembre 2009, Monsieur Nicolas Sarkozy a arrêté un catalogue de 137 dispositions inspirées des Etats généraux destinées aux départements et territoires ultramarins.

A lissue du premier conseil interministériel de l’Outre-mer, le Président de la République a présenté devant un parterre d’élus, d’acteurs économiques et sociaux de l’Outre-mer les grands axes des mesures adoptées.

Monsieur Nicolas Sarkozy a déclaré notamment « à quoi sert de parler de la francophonie, si on n’utilise pas les meilleurs atouts de la France (l’Outre-mer) afin de faire rayonner la francophonie », mettant en exergue le potentiel des territoires ultramarins en la matière.

Les quatre départements dOutre-mer français, La Guadeloupe, La Guyane, La Martinique, La Réunion, ainsi que les neuf territoires dOutre-mer, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis et Futuna, et les Terres Australes et Antarctiques Françaises (constituées par les îles de Crozet, de la Nouvelle-Amsterdam, de Saint-Paul et de Kerguelen) ont été encouragés à développer des liens plus étroits avec les pays francophones de leur zone géographique.

De part la position géostratégique des départements et territoires d’Outre-mer étendus à l’orbe de la planète, la France dispose en théorie d’ouvertures, de relais, d’atouts substantiels sur tous les continents et les océans.

Yola MINATCHY

Espace de solidarité pour le développement durable

Les VIe Jeux de la Francophonie ont eu lieu du 27 septembre au 6 octobre 2009 à Beyrouth.
Le Village des Partenaires, espace de propositions, de rencontres, d'échanges ouvert au grand public,
était consacré cette année au développement durable, thème fondateur de la francophonie.
Les thuriféraires de ce projet ont adopté des mesures pour le Liban notamment sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre,
le tri des déchets, le bilan carbone, la limitation de la consommation énergétique, l'incitation à l'usage des transports en commun,
le choix des matériaux, l'alimentaire, etc...
Les JJF encouragent vivement ces initiatives vertes à l'orbe de la planète, instillées par les acteurs du monde francophone.

L'équipe des Jeunes Juristes Francophones

20 MARS 2009
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE
CÉLÉBRATION OFFICIELLE AU LIBAN

La cérémonie officielle de la journée internationale de la francophonie, aura lieu ce 20 mars 2009 au Liban à Beyrouth, pays de diversité et de dialogue des cultures.

Elle se déroulera sous le haut patronage du Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Monsieur Abdou DIOUF, qui s’y rendra du 18 au 21 mars 2009 afin d’exprimer notamment sa solidarité envers les Libanais.

En effet, Monsieur Abdou DIOUF déclare à cette occasion : « en ces temps de crises et de mutations inédites, en ces temps où les certitudes du passé se dissipent dans les craintes pour l’avenir, nous devons revendiquer et oser une langue nouvelle […] celle d’une humaine condition partagée dans un esprit de solidarité, de dialogue et de concorde».

"Les Jeunes Juristes Francophones" apportent leur soutien à la manifestation du 20 mars 2009.

Programme officiel (Source OIF) :

19 mars 2009
12h30 : Visite du Centre de lecture et d’animation culturelle située à Sin El Fil, par Monsieur Abdou Diouf, et Monsieur Tammam Salam, Ministre de la Culture du Liban

20 mars 2009
17h : Conférence de Monsieur Abdou Diouf à l’Université Saint Joseph sur la thématique : « Francophonie : choix culturel, engagement politique »
18h30 : Célébration officielle de la Journée internationale de la Francophonie au Palais de l’Unesco, sous le haut patronage de SEM Michel Sleiman, Président de la République libanaise
Introduction par l’animateur maître de cérémonie M. Patrick Simonin, de TV5Monde

Allocutions :


Monsieur Khalil Karam, Représentant personnel du Chef de l’Etat libanais au Conseil permanent de la Francophonie 
Monsieur Alain Joyandet, secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie 
Monsieur Tammam Salam, Ministre de la Culture du Liban
Monsieur Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie

Programme culturel :

Après les allocutions, aura lieu un spectacle d’artistes libanais (chant et danse) sélectionnés afin de participer aux Jeux de la Francophonie 2009 : Mia Habis, Anthony Touma, Miguèle Issa, Cheryle Ghostine, Cynthia Baroud, Raya Hilal, Karim Bou Isamïl, Chorégraphie de Nada Kano.
Les artistes francophones Stéphanie Blanchoud (Communauté française de Belgique) et Rajer’ (Madagascar) seront également à l’honneur.

La soirée s’achèvera par une remise des prix aux lauréats des concours organisés par l’Agence universitaire de la Francophonie.

La clôture de la célébration se fera par une allocution de Monsieur Patrick Simonin.